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Les Ardentes ont le sourire

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sourire.jpgLamproye affichent un franc sourire lors de leur point presse, dimanche après-midi. Malgré une «conjoncture difficile, des annulations sur lesquelles nous ne reviendrons plus et une météo capricieuse, le bilan est positif». Les Ardentes restent bel et bien fringantes. Succès populaire. Succès musical aussi.

Ceci étant, les trois premiers jours, une grande partie du public débarquait sur le site en fin de journée. «<Je n’ai jamais joué devant autant de monde»,s’extasie Béatrice Martin, capitaine du vaisseau Cœur de Pirate, dimanche sur le coup de 13h.
Nous sommes dans le hall pour déguster la rythmique meurtrière (PIL, The Fall…) de Madensuyu. Après The Bony King of Nowhere jeudi, c’est une autre formation gantoise qui fait sensation. Le duo guitare/batterie joue la finesse derrière un fracas sonore et des gerbes d’électricité.
Au sortir du concert de Rodriguez (voir match du jour), on tombe sur Bouli Lanners. Pas peu fier de nous annoncer qu’il a passé une partie de la soirée avec le lascar, bon vivant que certains croyaient mort. Et qu’il a négocié, par la même occasion, les droits d’une chanson pour le successeur d’Eldorado, actuellement en cours d’écriture.

«C’est vraiment génial. J’ai bouclé la BO de mon prochain film ce week-end. Les Herman Dune vont également écrire des originaux. Manque plus que Mark Lanegan.»

Scène d’anthologie

Miss Platnum, Roumaine de Berlin, étonne par son look et ses mélodies balkaniques. Tout le contraire de Gabriella Cilmi, sa soul cuivrée et sa voix chaude.
Allez, au risque de se retrouver avec du goudron et des plumes, les morceaux des Subways ne sont pas des plus originaux. La formule est éculée mais le résultat est détonant. Les riffs (basiques) de guitare déclenchent nos scènes favorites de festival. Comme dirait l’autre : «Tout le monde les bras en l’air!»

Les rayons du soleil ont du mal à percer. Mais Alela Diane a sa coupe d’été. La petite est passée chez le coiffeur. Son père s’est rasé. Et son mec prend toujours autant de place avec sa basse. C’est à peu près tout ce qu’il y a de neuf du côté de la talentueuse et fragile songwriter de Nevada City.
Malgré de bons concerts, le folk a eu la vie dure pendant quatre jours. Le rock aussi si l’on excepte la tornade locale Experimental Tropic Blues Bland. Ce que veulent les Ardentes, c’est faire la fête. La fête envers et contre tout. Que ce soit sur le «Standing in the way of control» de Gossip ou sur les «<explicit lyrics» de Peaches. Sur le dubstep de Skream et de Benga ou sur la scène de l’Open Air.
Scène d’anthologie, d’ailleurs, samedi soir. Tom Barman a transformé le set (qui a dit bourrin?) de Magnus en incroyable free party. Le leader de dEUS s’est amusé comme un petit fou, rejoint sur les planches par plusieurs centaines de festivaliers. Un fameux bordel.
Bordel qu’aurait sans doute encore davantage flanqué le démerdard Kool Shen s’il était venu avec son hacheur de voiture préféré, le prisonnier Joey Starr.
Le shérif John Stargasm et ses adjoints sont attendus en soirée pour boucler la fête. Menottes superflues.

Lire : 3 questions à Fabrice Lamproye

Toutes les photos dans notre portfolio (Photos Dominique Duchesnes)

Julien Broquet et Philippe Manche 


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